Green UX : cette approche qui va sauver notre planète

Green UX : cette approche qui va sauver notre planète

À l’heure actuelle, le réchauffement climatique est de plus en plus préoccupant. De plus, notre société de consommation engendre une activité humaine toujours plus importante. Il semble donc primordial, pour chacun d’entre nous, de se demander comment nous pouvons réduire notre impact écologique pour sauver notre chère planète Terre. La situation que nous sommes en train de vivre touche le monde entier. De nombreuses entreprises rivalisent d’ingéniosité pour apporter des solutions concrètes et changer nos habitudes. Ceci dans le but de, notamment, diminuer notre empreinte carbone. Cela concerne tous les domaines d’activité, même ceux auxquels on ne pense pas forcément au premier abord. C’est par exemple le cas d’internet, ce qui va nous amener à nous intéressé au Green UX dans cet article.

 

Comment internet participe à l’augmentation des émissions de CO2 ?

Lorsque vous naviguez sur la toile, vous pouvez voir de nombreux éléments tels que du texte, des images, des vidéos… Les agences de communication développent des fonctionnalités de plus en plus modernes mais également de plus en plus conséquentes pour aider les sociétés à se démarquer de leurs concurrents. Or, tous ces contenus que l’on juge aujourd’hui nécessaires sur un site internet ou une application mobile ont besoin d’être stockés sur des serveurs informatiques afin de les rendre visibles sur vos appareils. Pour ce faire, ces machines, bien que de plus en plus performantes, chauffent énormément et constituent de véritables gouffres énergétiques. On estime d’ailleurs qu’internet consomme plus d’électricité que l’intégralité du Royaume-Uni.

Pourtant, il est possible, ici aussi, de changer notre mode de consommation. Une solution nommée Green UX consiste alors à limiter le nombre d’éléments présents sur un site. Il suffit de se poser une simple question : quand avez-vous un site internet sans aucune image dessus pour la dernière fois ? Vous n’avez probablement pas la réponse à cette interrogation. Nous sommes maintenant tellement habitués à en voir sur toutes les pages web que nous visitons. Pourtant, à la sortie d’internet, les sites étaient uniquement composés de paragraphes de texte. Ils pouvaient donc être considérés comme beaucoup moins polluants.

Green UX : cette approche qui va sauver notre planète

 

Comment concevoir une expérience utilisateur plus respectueuse de l’environnement (Green UX) ?

Réduire les images

Réduire la quantité d’images, leur taille, leur résolution et leur qualité dans la limite du raisonnable. Aussi, il est intéressant d’intégrer différentes images en fonction de la taille de l’écran utilisé.

Utiliser moins de polices d’écriture

Ce n’est pas forcément le premier élément auquel on pense pour réduire le poids d’une page. Pourtant, force est de constater que limiter le nombre de polices d’écriture et de variantes y contribue grandement.

Optimiser les vidéos

Ne pas mettre de vidéos de durée trop longue et optimiser leur poids sans trop dégrader leur qualité est essentiel. De plus, ne pas lancer la lecture d’une vidéo automatiquement alors que cette dernière peut potentiellement ne pas intéresser certains visiteurs permet de gagner en consommation.

Sélectionner des couleurs écoresponsables

Les écrans d’ordinateurs utilisent eux aussi de l’énergie pour afficher les couleurs. Or, alors que les anciens écrans consommaient plus d’énergie pour afficher les couleurs claires, c’est aujourd’hui l’inverse et les moniteurs LCD utilisent plus d’énergie pour afficher les couleurs sombres. Il est donc préférable de concevoir un site internet avec un fond blanc plutôt que noir par exemple.

Recycler des éléments

Les évolutions en termes de développement web permettent de nos jours d’intégrer des effets avec uniquement quelques lignes de codes. Ainsi, on peut par exemple imaginer utiliser une seule et même image à plusieurs emplacements en la passant en noir et blanc ou en ajoutant un dégradé par-dessus. Un seul média est alors chargé et cela n’est pas forcément choquant pour les internautes.

Choisir un hébergeur écologique

De plus, certains fournisseurs proposent maintenant des hébergements web verts qui reposent sur des sources d’énergies géothermique et hydroélectrique. Nous pouvons notamment citer PlanetHoster qui, depuis 2009, fait de l’écologie sa priorité. C’est d’ailleurs ce dernier que nous utilisons quotidiennement chez Com’kuat pour héberger les sites internet de nos clients.

Utiliser des outils d’optimisation

Enfin, il existe de nombreux outils qui permettent d’avoir des indications sur les actions à réaliser afin d’optimiser la vitesse de chargement d’un site internet et, par conséquent, de réduire son poids. Nous pouvons mentionner Google PageSpeed Insights et Pingdom Website Speed Test pour ne citer que les plus connus. De plus, ces outils offrent également la possibilité d’améliorer le référencement naturel du site, de quoi faire d’une pierre deux coups.

 

Comment mesurer l’empreinte carbone d’un site internet ?

Après avoir mis en place les pratiques listées ci-dessus (regroupées généralement en une pratique que l’on appelle Green UX), il est intéressant de mesurer l’empreinte carbone que peut avoir un site web. C’est justement ce que l’outil Website Carbon Calculator propose. Ce service permet de calculer le taux de CO2 émit lors du chargement d’une page. Il offre également, à titre de comparaison, plusieurs statistiques afin d’avoir une idée plus précise de l’impact que peut avoir un site internet sur notre planète.